Les particularités du marché immobilier en Belgique profite aux investisseurs. Les taux d’emprunts sont drastiquement au bas niveau depuis plusieurs années, partout en Europe, et particulièrement dans le territoire belge. Explications !
Sommaire
Pourquoi investir dans l’immobilier ?
L’investissement en bourse devient moins attractif vu le niveau atteint par les valeurs mobilières. En outre, c’est un placement très risqué et qui est en plus sujet à une instabilité que l’immobilier. De plus, cette activité n’est pas adaptée au commun des mortels étant donné les spécificités y afférentes.
Alors que les rendements sont bien palpables dans le cadre d’un déblocage de fonds pour l’achat ou la construction d’un immeuble. Cela est sans compter la baisse continuelle des taux d’intérêt imposés par les banques depuis des années.
Il existe plusieurs moyens d’exploiter cette aubaine. Soit en rachetant le crédit en cours, soit en procédant à une renégociation, soit en souscrivant à un nouveau prêt. Autrement dit, démarrer un nouveau projet.
Pourquoi acheter en Belgique ?
Les prix de l’immobilier sont bien plus raisonnables en Belgique qu’en France. Sur Bruxelles, ils sont relativement haut mais sur certaines régions comme le Hainaut, ils sont particulièrement abordables. Le rendement des loyers est donc intéressant car les loyers sont relativement élevés.
La fiscalité est attrayante sur l’immobilier locatif à usage d’habitation. Les résidents belges sont taxés sur ce que les belges appellent le revenu cadastral. au départ il s’agissait d’un loyer fictif mais il n’a plus été mis à jour depuis 1974.. une aubaine. Pour en bénéficier, il faut être résident belge, c’est à étudier si vous n’avez plus d’activité professionnelle en France.
Comment investir dans l’immobilier belge ?
Soit vous pouvez acheter des biens existant, soit faire construire. Cette option peut être avantageuse si on ne doit pas avancer d’argent avant de disposer de la construction. C’est ce que la société qui gère le site investissement-immobilier.be vous propose. vous payez 90% du prix à la réception. Ils font des maisons individuelles et des petits immeubles à appartements.
L’achat à crédit est-il intéressant ?
L’achat via un crédit hypothécaire vise la rédaction d’un tout nouvel accord de crédit. C’est une opération intéressante vu le niveau des taux. Les acheteurs peuvent faire jouer l’effet de levier du crédit.
Admettons que vous ayez une épargne de 300.000 €. Visez à acheter deux ou trois bien et non un seul. Voilà pourquoi.
Cas 1 vous achetez un bien prix d’achat frais compris 300.000€
Vous louez 1250/mois, ce qui fait 15.000/an. Il faut retirer des charges diverses et assurances, cela fait un rendement approximatif de 4% par an.
Cas 2 vous achetez deux biens chacun à 300.000 prix d’achat compris en empruntant 300.000€
Vous louez 1250/mois x 2 biens = 30.000 € de loyers. Il faut soustraire les mensualités de crédit à savoir 1.800€/mois pour un crédit en 15 ans.
Rendements comparés sur 30 ans
Cas 1 : 12.000/an * 30 (simplification vu le faible taux d’inflation) = 360.000 €
Cas 2 : 7.500/an * 15 + 24.000 * 15 = 472.500 €
La plupart des institutions requièrent plus de garanties comme une assurance incendie et une assurance solde restant due. Or, ces produits ne sont pas cadeau. Si l’emprunteur n’a pas la chance de tomber sur des pourvoyeurs d’assurance concurrentiels, alors le coût peut vite monter en flèche, et le rachat de crédit n’aura pas l’effet escompté.
S’il y a recours à un crédit, il faut compter les frais occasionnés :
- Frais d’expertise ;
- Frais d’enregistrement.
Plus d’infos sur le site des notaires
Quelques conditions s’imposent
Pour pouvoir profiter d’un taux bas en matière d’investissement immobilier, il faut que l’emprunteur y mette du sien. C’est valable tant pour le rachat de crédit que pour la renégociation.
Un excellent état de la finance personnelle
Aucune banque raisonnée n’accepte une réduction du taux sans une bonne capacité financière du souscripteur. Il convient ainsi de faire preuve de stabilité en se basant sur la régularité des revenus, qui est d’ailleurs incontournable dans ce cas de figure pour avoir le meilleur taux du marché. C’est la raison pour laquelle les travailleurs indépendants s’exposent à plus de risque d’échec que les salariés.
En même temps, un dossier avec un apport de départ a plus de chance auprès des institutions financières. Au minimum, ce capital personnel doit représenter 20 % de la valeur du bien.
Quoique les normes veuillent que les banques se montrent plus rigides à l’égard des demandes de prêts personnels, dont l’immobilier entre autres.
Cependant, il est toujours possible de tirer profit de cette situation à condition d’avoir de bonnes stratégies. Certes, les conditions de contractation d’un prêt sont plus draconiennes, mais cela n’empêche que l’emprunt hypothécaire a toujours la côte. Il suffit de déjouer les pièges susceptibles d’entraver le projet, et de savoir utiliser à bon escient les bons arguments au moment de la négociation.
Se pencher minutieusement sur les conditions du prêt
Comme expliqué précédemment, connaitre les conditions du prêt sur le bout des doigts est avantageux pour le débiteur. Il faut en premier lieu faire la différence entre un taux fixe et un taux variable. Compte tenu de la situation qui nous intéresse en l’occurrence, la première option est plus adaptée. Par contre, en cas de révision des clauses d’un contrat en cours, le type de taux reste inchangé.
Et s’il est question de souscrire un nouveau prêt, il faut demander l’avis d’un expert sur la différence entre les variétés d’emprunts hypothécaires disponibles.
Puisque la banque n’est pas encline à céder facilement, envisager l’assemblage de plusieurs produits dans un seul pack, et auprès du même établissement peut jouer en faveur de l’intéressé. Toutefois, l’idéal est de réduire le montant des autres crédits pour supprimer le risque de surendettement.
À part cela, les caractéristiques du bien en question peuvent influencer la réponse de prêteur. Il va sans dire qu’un immobilier respectant les normes en matière d’énergie est plus avantageux pour le client qu’un autre. Car ce genre de patrimoine est plus valeureux.
Procéder à une renégociation de crédit
Pour ceux qui ont déjà un bien avec un crédit, il faut renégocier les termes de son contrat d’emprunt hypothécaire pour faire des économies. Cette opération consiste à réviser les conditions régissant les mensualités, et donc, le taux appliqué. Elle est plus facile à mettre en œuvre étant donné qu’aucune procédure administrative n’est imposée. À la place, une préparation bien solide peut mener à une réussite, mais ce n’est pourtant pas donné à tout le monde.
Le fait est que les banques perdent une partie de leurs bénéfices sur le contrat en question en cédant à une diminution du taux. C’est-à-dire que le porteur de projet fait face à un défi des plus complexes, mais qui n’en reste pas moins faisable.
Quoi qu’il en soit, les coûts afférents à cette méthode sont très modérés. Aucuns frais de garanties ni de remboursement anticipé ne sont en effet demandés par la banque.
Pour pouvoir espérer un succès, le négociateur doit toutefois avoir les informations sur l’ensemble du marché. Ce, dans l’intention d’être fixé sur les arguments à avancer.