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Comment le voyage permet-il d’apprendre sur différentes cultures d’entreprise ?

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Comment le voyage permet-il d’apprendre sur différentes cultures d’entreprise ?
De nos jours, le monde est devenu un village planétaire. De New York à Tokyo en passant par Paris, Londres ou encore Francfort, les dirigeants ont diverses appréhensions de la gestion de leurs firmes. À cet effet, la culture d’entreprise évolue d’une région à une autre, d’un continent à un autre et même d’un pays à un autre. Se rendre dans ces pays permet-il de mieux apprendre sur les différentes cultures d’entreprise ? Telle est l’interrogation à laquelle nous allons répondre à travers cet article.

Sommaire

La culture d’entreprise, c’est quoi ?

On peut dire que cette notion est un tout qui facilite le fonctionnement de l’entreprise dans le but d’atteindre les objectifs préalablement définis. Ainsi, on peut retrouver entre autres dans ce tout :

  • des connaissances ;
  • des méthodes de travail ;
  • des comportements ;
  • des valeurs, etc.

Comme pour les peuples ou les civilisations, les entreprises sont généralement caractérisées par leur culture. Il n’est donc pas rare d’avoir des cultures d’entreprise différentes dans plusieurs firmes du même pays. Tout dépend du leader, de ses influences et de la manière dont il veut atteindre ses objectifs.

Des méthodes de travail propres à chaque pays

Tous les chemins mènent à Rome, mais…

Il est désormais connu de tous qu’il n’existe pas un unique moyen d’atteindre les sommets. En effet, de nombreuses entreprises dans le monde, avec des méthodes de travail différentes, ont pu s’imposer dans divers domaines. Par exemple, dans la fabrication de smartphones, les Sud-Coréens de Samsung, les Chinois de Huawei, les Japonais de Sony ou encore les Américains de Apple trustent le haut du classement. Pourtant, ces multinationales adoptent des politiques différentes, proposent des produits de qualité et ont assurément une culture du travail totalement opposée.

Un chouia de similitude entre la France et la Chine

Dans l’Hexagone, les rapports hiérarchiques sont plutôt respectés. Il s’avère que tout est un peu plus différent dans l’Empire du Milieu. En effet, le chef est considéré comme un Dieu ; le dialogue et les échanges sont donc quasiment absents. Tout le monde se sacrifie pour atteindre les objectifs sans piper un seul mot. De toute façon, en tant qu’employés, vos avis et vos opinions n’ont aucune importance, et il faut faire le maximum pour ne pas perdre la face devant les collègues. Dans la plupart des entreprises, les salariés se retrouvent dans un grand espace ouvert, sans salle de réunion ou de repos. De plus, la notion de confiance se retrouve au cœur de cette méthode de travail, ce qui conduit les Chinois à travailler exclusivement avec des amis ou des connaissances.

Par contre en France, on préfère disposer d’espaces de travail personnels, même si la tendance change un peu à cause de l’influence du monde anglo-saxon. On met aussi un point d’honneur sur des codes comme la sincérité, la gestuelle ou encore l’enthousiasme. Donc, outre le respect de la hiérarchie, il n’y a plus grand-chose en commun entre ces deux pays au niveau des méthodes et de la culture du travail.

Ce n’est pas la même chanson dans d’autres pays d’Europe et en Amérique

En occident, et plus précisément dans le pays de l’Oncle Sam, c’est le contraire. Le dialogue se retrouve au cœur du travail. Il est impératif que le chef communique avec les salariés et parfois, sa position ne lui garantit pas d’avoir le meilleur bureau du département. Outre le chef, les employés doivent communiquer au maximum afin d’apporter des idées pour la bonne marche du travail. L’aspect collaboratif est donc important. C’est également le cas en Grande-Bretagne et dans plusieurs pays anglo-saxons, mais avec un zeste de différence dans le pays de la Reine Elizabeth II.

En effet, le pays est surnommé « l’ile des individualistes » en raison de cette vision du travail individualiste, peut-être un peu trop. Le travail du Britannique ne s’arrête donc pas à l’espace collaboratif du bureau ; il travaille à la maison, dans les transports en commun, à la gare et autres afin d’avoir des résultats impeccables. Il s’accroche à ses mails et mélange souvent sa vie professionnelle à sa vie privée. Même si ces méthodes de travail possèdent de nombreux inconvénients, elles ont le mérite de hisser le pays dans le top 5 économique mondial (deuxième en Europe derrière l’Allemagne, mais devant la France qui pointe à la troisième place). Ce n’est donc pas si mal puisque la première puissance économique d’Europe s’inscrit dans la même dynamique.

Ainsi, en Allemagne, le chef est un leader. Il gère son équipe de façon à ce que règne une atmosphère conviviale. Généralement, les Allemands ne laissent pas la vie privée se mélanger à la vie professionnelle comme les Britanniques. Ils tiennent bien cette frontière et sont très prévoyants. Ils planifient bien de façon à ce qu’ils ne soient jamais surpris par quoi que ce soit.

Le Japon, un autre univers

Dans le pays du soleil levant, c’est un autre monde. En effet, le but des Japonais est de s’améliorer continuellement et pour cela, ils ont adopté une méthode de travail révolutionnaire. C’est la méthode des 5 s qui consiste à :

  • supprimer l’inutile (Seiri) ;
  • situer les choses (Seiton) ;
  • faire scintiller (Seiso) ;
  • standardiser les règles (Seiketsu) ;
  •  suivre et progresser (Shitsuke).

C’est donc le remède miracle qui a permis à tant d’entreprises de l’empire de s’imposer comme la référence mondiale, notamment dans les secteurs de l’automobile (Toyota, Nissan, Honda, etc.) et de la technologie (Sony, Canon, etc.).

Des valeurs différentes

Hormis les méthodes de travail, les valeurs jouent aussi un rôle important dans le succès de ces multinationales. Ainsi, en Chine, l’humilité est un point très important. En effet, il est rare de voir un manager chinois vanter de ses mérites ou se mettre en avant. Ce n’est pas dans leur nature, mais il est important de reconnaitre que les choses tendent à changer un peu. Ceci est certainement dû à l’influence des réseaux sociaux, des films et séries occidentaux et autres. En Allemagne, les qualités qui ressortent le plus sont la ponctualité, la discipline, le zèle au travail, la détermination, etc.

Ces mots incarnent l’état d’esprit des Allemands au travail. Ce sont des valeurs qui sont indissociables de leur personnalité. Quant aux Américains, le travail d’équipe ressort du lot. Outre la volonté de vouloir toujours être les meilleurs, ils sont conscients qu’on va plus loin ensemble que seul. C’est pour cette raison qu’ils accordent de l’importance aux personnes qui ont eu à faire assez d’activités extrascolaires que celles qui ont uniquement de bonnes notes dans les compositions sans ajouter cette case à leur dossier. Faire ce type d’activités implique que vous arrivez à vous intégrer facilement, à vous en sortir sans accroc dans un environnement qui est loin d’être votre zone de confort, à travailler avec d’autres personnes, etc. Notez que l’investissement dans un projet dans un groupe ou l’appartenance à une équipe de sport peut faire l’affaire.

C’est presque le même cas de figure dans les pays du nord, notamment en Fennoscandie. L’esprit d’équipe et la facilité d’insertion se retrouvent au cœur des politiques d’entreprise. La plupart de ces pays vont même un peu plus loin en confiant la majorité des postes de direction aux femmes. C’est avant-gardiste, et cela n’a aucune incidence négative sur la productivité. C’est la preuve qu’on n’a pas besoin d’être de sexe masculin pour diriger avec succès de grosses firmes. Quant au Japon, c’est un système plutôt élitiste dans la mesure où contrairement aux États-Unis, ce sont les élèves ayant les meilleures notes qui ont plus de chance. D’ailleurs, le système éducatif est très difficile, et il faut être suffisamment préparé pour espérer aller au bout. Notez que les universités sont très sélectives et puisqu’on se retrouve dans un système d’amélioration continue, il faut beaucoup s’investir pour apercevoir un jour le bout du tunnel.

Étendre son réseau sur la planète

Si vous avez envie de passer à cette étape, il est important de vous retrouver au moins une fois dans ces pays pour voir la façon dont tout cela se déroule sur le terrain. Il est certes difficile de se rendre aux États-Unis, en Chine, au Japon, en Allemagne ou encore en Norvège sans réserver un budget plus ou moins colossal pour le transport, les hôtels 5 étoiles, quelques virées en mer ou autres. L’idéal serait d’avoir recours à un comparateur de vol comme Easyvoyage qui vous propose tout cela à des prix compétitifs. Vous pouvez donc trouver un vol pas cher, quelle que soit la destination vers laquelle vous vous rendez.

Recevoir une autre éducation entrepreneuriale

Hormis un vol pas cher et la nouvelle culture, vous devez être prêt à vivre autrement loin de votre zone de confort. Vous découvrirez d’autres méthodes de gestion, d’autres politiques de communication, parfois totalement contraire aux standards, mais qui sont d’une efficacité redoutable. Il est difficile de s’y faire, mais depuis des années, la plupart des personnes qui ont pu s’inspirer efficacement des concepts à succès aux États-Unis ou au Japon ont pu tirer leur épingle du jeu. Pour cela, il est primordial de voyager et de prendre la peine d’en apprendre davantage sur ces nombreuses cultures.

S’inspirer pour apporter de nouvelles idées

Il est évident que vous bouillonnerez d’idées après votre retour de voyages. En effet, comme on le disait supra, côtoyer ces diverses cultures de plus près vous apportera assurément un plus pour mettre en place un système impeccable pour mieux gérer vos affaires. Mais, de plus en plus, il existe une mince frontière entre s’inspirer et copier. Cela se justifie par le nombre grandissant de procès contre la propriété intellectuelle et le plagiat. Une myriade d’entrepreneurs se contente de copier, et parfois avec une réussite phénoménale, les concepts au lieu de s’en inspirer. Entre autres, on peut citer :

  • Les bars à chats

C’est un concept taiwanais plutôt que japonais comme le pensent de nombreux individus. Mais, il est important de souligner que le concept de ces bars à chats ou café à chats a été importé du pays du soleil levant, car ils se sont popularisés dans l’empire. En effet, le premier bar à chats a ouvert ses portes à Taipei en 1998 tandis qu’au Japon, il a fallu attendre 6 ans plus tard. En France, il a fallu attendre 2013 pour que le premier établissement de ce type ouvre dans la capitale. Ils ont connu un succès fulgurant et se sont rapidement multipliés dans l’Hexagone. Mais, à cause de certains problèmes de législation, ces bars ne sont pas forcément vus d’un bon œil ce qui conduit à la fermeture certains d’entre eux après moins de 3 ans d’activité.

  • Les bentos

C’est un concept japonais qu’on retrouve en France et dans plusieurs pays du monde entier. Ce sont des gamelles dans lesquelles on transporte de la nourriture. En général, on y retrouve un repas rapide ou un casse-croûte. La plupart du temps, lorsque vous vous retrouvez avec ces lunchs boxes lorsque vous avez l’habitude de vous rendre au boulot ou à l’école avec un repas. Cela change du sandwich de tous les jours d’où la réussite de ce concept dans de nombreux pays. Notez qu’il est important que tout soit coupé pour que la déjeuner se déroule sans accroc.

  • Les Food-trucks

Concept qui a vu le jour durant la guerre de Sécession, les camions-restaurants font leur apparition en France dans les années 60 avec les fameux camions-pizzas. Depuis lors, en fonction de la zone où il se trouve et de la nourriture qui y est vendue, il a pris diverses appellations. Mais, une variante de camions-restaurants où sont vendus des aliments d’une gamme un peu plus supérieure est apparue dans les années 2010. Ce concept se revendique plus haut de gamme, car elle propose une gastronomie urbaine et artisanale contrairement aux pizzas, aux frites et autres que l’on retrouvait dans les camions-restaurants traditionnels. Les Food-trucks sont de plus en plus fréquentés en France pour le plus grand bonheur des personnes qui s’y sont lancées.

  • Colombus café

Franchise française créée en 1994, Colombus café n’est pourtant pas une idée originale française. Elle a été inspirée de la firme américaine, Starbucks café, qui connait un succès fulgurant outre Atlantique. Au début des années 2000, la franchise américaine a traversé l’océan pour s’installer également dans l’Hexagone. Notez que l’initiateur de Colombus a pris la peine d’ajouter des références françaises et européennes à sa franchise pour mieux l’adapter au marché. Présent dans les gares, les aéroports, les centres commerciaux ou encore les aires urbaines, Colombus compte environ 160 points de vente en France. L’enseigne est même présente dans d’autres pays d’Europe, du Maghreb et aussi du Moyen-Orient.

Conclusion

De nos jours, les frontières sont de plus en plus inexistantes. Hormis quelques pays qui ne veulent pas se mettre dans les rangs, il est facile de se retrouver à l’autre bout du monde à travailler dans une entreprise avec de nombreux étrangers en appliquant des méthodes de travail différentes de celles utilisées d’habitude sur ce territoire. Tout cela est possible grâce aux voyages. Vous pouvez en apprendre plus sur les cultures d’entreprise, les valeurs, les méthodes de travail, etc. Vous pouvez aussi rendre possibles vos rêves et vous inspirer de nombreux concepts. Notez qu’en général, la plupart des concepts américains rencontrent du succès en Europe et plus particulièrement en France.